Un killi, c’est quoi ?

Origine du mot « killi »

Aphyosemion australe Camp Rabi GACC 16-15

Le terme « killi », utilisé aujourd’hui en aquariophilie, serait issu du vieil hollandais. Le mot « kil », désignait un petit ruisseau/cours d’eau. Les colons hollandais auraient employé le terme de « killi » pour désigner des poissons se trouvant dans ces petits ruisseaux d’Amérique du nord.

Aujourd’hui, le mot « killi » (parfois écrit « killie ») est employé majoritairement en Europe. Au niveau mondial (et particulièrement aux Etats-Unis), le terme utilisé est « killifish(es) ».

Quels poissons sont concernés ?

Les « killis » sont des poissons de petite taille faisant partie de l’ordre Cyprinodontiformes (Cyprinodontes majoritairement ovipares). Ils sont répartis en plusieurs familles (et sous-familles) dont voici quelques noms :

  • Aphaniidae
  • Aplocheilidae
  • Cyprinodontidae
  • Fluviphylacidae
  • Fundulidae
  • Nothobranchiidae
  • Pantanodontidae
  • Procatopodidae
  • Profundulidae
  • Rivulidae
  • Valenciidae

Le terme « ovipare » signifie que l’espèce pond des œufs. Ces derniers éclosent à postériori.

Dans quels coins du monde sont ils ?

Avec plus de 1100 espèces recensées à travers le monde, il est possible de retrouver des killis sur la plupart des continents. Il n’y a, à ce jour, aucun killi connu sur les continents Océanien et Antarctique.

Repartition killis
Aire de répartition approximative

Il est possible de trouver des killis en France métropolitaine, en Corse notamment : Aphanius fasciatus. Cette espèce est protégée.
Il existe également plusieurs espèces en Guyane et Martinique.

Dans quels biotopes vivent-ils ?

Leurs milieux de vie sont divers et variés. Il est possible de trouver des killis dans :

ADPG 2011 Ndonga
  • des marres temporaires en Afrique ou en Amérique du Sud
  • des cours d’eau pouvant tarir
  • des cours d’eau permanent, de différentes tailles
  • des petits et grands lacs comme le Lac Tanganyika.
  • des zones marécageuses
  • des eaux palustres
  • des eaux fraîches ou à contrario extrêmement chaudes
  • des zones ombragées ou très exposées
  • etc.

Ils adoptent alors des modes de reproduction et de vie totalement différents. N’hésitez pas à consulter la page expliquant les termes « annuel, semi-annuel, non annuel » qui parlent de ce sujet.

La majeure partie du temps, ils vivent dans des eaux plutôt calmes, et de faibles profondeurs.

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